- EAN13
- 9782070759415
- ISBN
- 978-2-07-075941-5
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 28/03/2001
- Collection
- NRF Essais
- Nombre de pages
- 432
- Dimensions
- 20,5 x 14 x 2,7 cm
- Poids
- 410 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Code dewey
- 121.68
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Vendu par Librairie Le Livre.com
- Description
- R150229088: 430 pages - ACHEVE D'IMPRIMER LE16 MARS 2001 Essais - traduit de l'anglais par Pierre-Emmanuel Dauzat In-8 Broché. Etat du neuf. Couv. convenable. Dos satisfaisant. Intérieur frais Classification Dewey : 820-Littératures anglaise et anglo-saxonne
- État de l'exemplaire
- Etat du neuf
- Format
- In-8
- Reliure
- Broché
10.95 (Occasion)
Ce tournant de siècle est marqué par une lassitude foncière. Ontologique, dirait-on : la chronométrie intime, les contrats avec le temps qui déterminent si largement notre conscience indiquent la fin d'après-midi. Nous sommes des tard venus. Du moins avons-nous le sentiment de l'être. On nous dirait ployés vers la terre et vers la nuit, comme des plantes à la tombée du jour.Quel impact ces temps couverts ont-ils sur la grammaire - c'est-à-dire l'organisation articulée de la perception, de la réflexion et de l'expérience, la structure nerveuse de la conscience qu'elle communique avec elle-même et les autres ? Que deviennent les temps verbaux qui organisent notre présence au monde quand les sciences humaines et les arts, désenchantés par la glose, ne croient plus possible la création, mais que les sciences sont, elles, saisies par l'ivresse de la découverte des commencements, possible dans les temps à venir ? Faut-il vraiment désormais que du futur la pensée et les arts fassent table rase ?Au crépuscule des utopies - politiques, théologiques, philosophiques -, qui n'appartiennent plus à notre syntaxe, George Steiner a écrit le premier in memoriam pour les temps futurs. Du temps où la découverte des origines de la matière n'entendait pas encore tenir lieu de réflexion sur le néant, donc sur la création.
«Nous avons longtemps été, je crois que nous serons encore, les hôtes de la création. Nous devons à notre hôte la courtoisie du questionnement.»
«Nous avons longtemps été, je crois que nous serons encore, les hôtes de la création. Nous devons à notre hôte la courtoisie du questionnement.»
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