Carnets du Cap Horn
EAN13
9782869598065
ISBN
978-2-86959-806-5
Éditeur
Arléa
Date de publication
Collection
LITT. GENERALE
Nombre de pages
160
Dimensions
20,5 x 14,2 x 1,5 cm
Poids
272 g
Code dewey
918.364

Carnets du Cap Horn

De

Édité par

Arléa

Litt. Generale

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Pierre Stéphan est né à Paris, de parents bretons, le 29 février 1880. À quinze ans il embarque comme mousse à bord du trois-mâts Psyché, de la maison Le Quellec, à Dunkerque. Plus tard il navigue à bord du trois-mâts Marguerite-Mirabaud en qualité de lieutenant. Il passe ensuite trois ans "à la vapeur" aux Chargeurs Réunis, puis repart à la voile sur l'Émilie-Siegfried, de la maison Brown et Corblet, du Havre, comme premier lieutenant. Il passe son examen de capitaine à Marseille, en juillet 1904. Trois mois plus tard, il prend le commandement du quatre-mâts Président-Félix-Faure, à destination de la Nouvelle Calédonie. Pierre Stéphan passera onze fois le cap Horn. Par la suite, il devient propriétaire d'une goélette de deux cents tonneaux, la Narka, qu'il commande pendant des années entre Brest et San Miguel, aux Açores. En 1915, il vend son bâtiment et s'engage dans les fusiliers-marins. Démobilisé en janvier 1919, c'est à cette date que se termine sa carrière dans la marine marchande. Pierre Stéphan aura le privilège - rare - d'emmener sa femme avec lui au cours d'une de ses longues missions en Nouvelle-Calédonie, ce qui nous vaut un journal de bord exceptionnel : celui d'une femme, dans un univers exclusivement masculin, confrontée aux rigueurs extrêmes du cap Horn et soumise à la rude vie des marins. Dans les années 1960, quelque temps avant la mort du vieux capitaine, ses filles ont eu l'idée de l'enregistrer, faisant revivre l'épopée du cap Horn et des cap-horniers. À commencer par ceux du nickel, ces hommes pour qui chaque voyage constituait un tour du monde : sept à huit mois en mer, loin de tout, sans informations, sans moyens de communication. Avec une charge de travail, des risques et des souffrances qu'on a du mal à imaginer aujourd'hui, mais qui, à l'époque, semblaient aller de soi. Ces enregistrements, mis en forme par son petit-fils, Roland Paringaux, constituent l'essentiel des Carnets du cap Horn. À l'heure ou l'engouement pour la mer et la marine à voile s'affirme un peu partout, notamment grâce aux courses autour du globe, il nous a semblé que ce témoignage méritait de sortir du cercle étroit de la famille et de s'ouvrir aux passionnés du grand large.
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