Béno s'en va-t'en guerre, roman
EAN13
9782020044615
ISBN
978-2-02-004461-5
Éditeur
Seuil
Date de publication
Collection
FICTION ET CIE (10)
Nombre de pages
304
Dimensions
0,1 x 0,1 x 0,1 cm
Poids
201 g
Langue
français

Béno s'en va-t'en guerre

roman

De

Seuil

Fiction Et Cie

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  • Vendu par Librairie La Folia
    Description
    Collection "fiction & cie". Déchirure sur la couverture
    État de l'exemplaire
    Etat moyen
    Format
    in-8
    Nombre de volumes
    1
    Reliure
    Broché
    Langue
    Français
    Lieu de publication
    Paris
    5.00 (Occasion)

Au commencement, il y a Béno et des touristes qui se gobergent sur une petite île du sud du Sude. (Mwouais : pourquoi pas la Grèce ?) Existence repliée pour dépliant touristique. Et les eaux bleues, et les plages de sable d’or, et les criques en fleurs, et les ravissants ports nichés au fond de baies paisibles. Classique. Tout aussi classique, bien que cela fasse un peu gamberger ceux de nos voyageurs encore dotés d’une vague – euh – conscience politique, le fait que le pays se trouve sous la coupe de dirigeants pas précisément libéraux, ou éclairés. Classique encore la guérilla opposant depuis des décennies sur une île voisine (Chypre, si l’on veut) deux communautés qui prétendent avoir des droits sur l’île tout entière. Quelques morts par-ci, par-là. Routine. Accoutumance.
Et puis, cet été-là (1974) de fil en aiguille, la petite guerre dégénère en guerre tout court dans laquelle le sud du Sude et l’Ennemi héréditaire (disons : la Turquie), protecteurs respectifs des deux communautés, se retrouvent impliqués. Cette invraisemblable transformation de leur terrain de jeu en une sorte de Kriegspiel n’est pas sans affecter lés habitudes et le comportement des étrangers coincés sur place et incapables de savoir ce qui se passe au juste. Nerfs à vif, réactions incohérentes et autres bizarreries affectives.
Mais alors que là-bas, en face, sur l’autre île, les balles sifflaient de tous côtés, faisant des milliers de morts et de disparus, le seul crépitement dont retentit notre île (et encore, pour l’entendre, il fallait drôlement prêter l’oreille) fut celui de la machine à écrire de Béno, alias la grande gueule.
J.-L. B.
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