Ex-optiques, 2, L'Invention de l'idéal et le Destin de l'Europe, Ou
EAN13
9782020976176
ISBN
978-2-02-097617-6
Éditeur
Seuil
Date de publication
Collection
L''ORDRE PHILOS
Séries
Ex-optiques (2)
Nombre de pages
304
Dimensions
21 x 15 x 2 cm
Poids
324 g
Langue
français
Code dewey
141

2 - L'Invention de l'idéal et le Destin de l'Europe

Ou "Platon" lu de Chine

De

Seuil

L''Ordre Philos

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Idéal est un mot d'Europe : il s'y retrouve d'une langue à l'autre, seule diffère la façon de le prononcer.Or qu'en advient-il quand on sort d'Europe, notamment quand on passe en Chine ?Car il n'est pas banal d'avoir isolé dans la vie de l'esprit cette représentation unitaire, détachée de l'affectif, qu'on appelle « idée ». Il l'est encore moins d'avoir imaginé reporter sur elle, promue en « idéal » séparé du monde, la fixation du désir : au point de faire de cette abstraction le mobile d'une humanité prête à s'y sacrifier.Cet idéalisme platonicien – il est vrai – nous a lassés. Mais on redécouvrira à neuf, le considérant de Chine, quelle invention audacieuse il a été ; et, plus encore, quelle dramatisation de l'existence un tel coup de force a su inspirer.Or sur cette scène de l'idéal le rideau ne viendrait-il pas de tomber ?Ou que devient une « Europe » rompant avec l'Idéal ?F.J.François Jullien, philosophe et sinologue, professeur à l'université Paris 7-Denis-Diderot, est directeur de l'Institut de la pensée contemporaine.Son travail est traduit dans une vingtaine de pays.[Rabat]Ex-optiques :I - Si parler va sans direDu logos et d'autres ressources, Seuil, 2006II - L'Invention de l'idéal et le destin de l'Europe(ou Platon lu de Chine)III - Moïse ou la Chine ?Quand ne se développe pas l'idée de DieuSecond volet de mes Ex-optiques.Après avoir interrogé le logos grec sur sa légitimité, lui qui, depuis Aristote, s'est si bien imposé comme outil de la science et de son exigence « logique », il me fallait enquêter sur sa production – l 'eidos : que s'est-il noué en Grèce – d'intellectuel et d'existentiel à la fois – autour du statut d'« idée » ? Car toute la philosophie européenne n'est à cet égard que « notes en bas de page » – footnotes – ajoutées à l'œuvre de Platon...Or la Chine nous dit comment on aurait pu ne pas se laisser prendre à ce jeu de l'idée. Notamment, comment on peut s'engager dans la pensée en s'insérant dans la tradition plutôt que de vouloir, par le doute, rompre ostensiblement avec toute adhésion ; ou comment on peut maintenir les mathématiques dans leur usage sectoriel, utilitaire, sans en faire un « treuil » vers l'abstraction. Ou comment on peut concevoir un ordre par régulation interne et sans y introduire quelque « mesure » extérieure au monde ; ou concevoir un monde advenant par incitation réciproque et non par tension vers la finalité. Ou encore : comment on peut se fier au conditionnement de la conduite, par imprégnation des rites, plutôt qu'à l'obéissance consentie à la Loi ; préférer une Raison par conformation à la veinure des choses plutôt que par formalisation d'un modèle dans le ciel des idées.Façon aussi, par ce quadrillage, de dresser un bilan de mon chantier.Il restera, pour boucler le triptyque, à considérer comment l'Europe n'a cessé de travailler avec Dieu, theos. Argumentant pour ou contre et en faisant sa passion – ou commencerait-elle aujourd'hui à s'en détourner ? « Moïse ou la Chine ? » demandait Pascal.F.J.[s'il reste de la place, indiquer les titres 1 et 3 de ces Ex-optiques : Si parler va sans dire,du logos et d'autres ressources Moïse ou la Chine ?Quand ne se développe pas l'idée de Dieu]
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