- EAN13
- 9782842058807
- ISBN
- 978-2-84205-880-7
- Éditeur
- Fayard/Mille et une nuits
- Date de publication
- 06/01/2005
- Collection
- ESSAIS
- Nombre de pages
- 118
- Dimensions
- 19,2 x 12,5 x 0,6 cm
- Poids
- 108 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 379.44
Nous mettrons nos enfants à l'école publique...
De Philippe Meirieu
Fayard/Mille et une nuits
Essais
Trouvez les offres des librairies les plus proches :
ou
Offres
-
Vendu par Book Hémisphères
- État de l'exemplaire
- Occasion - Bon Etat - Mille et une nuits GF - 2005 - 9782842058807 - Grand Format
3.99 (Occasion)
« Vous faites peut-être partie des 49 % de familles françaises qui mettent leurs enfants dans l'enseignement privé à un moment ou à un autre de leur parcours scolaire. C'est ce que j'ai fait jadis.
Il serait donc particulièrement inconvenant pour moi de jeter la pierre à ceux et celles qui font de même aujourd'hui.
Pourtant, je ne fais pas partie des 57 % de parents qui, en septembre 2004, souhaitaient la suppression des secteurs scolaires afin de disposer de la plus totale liberté de choix de l'école à l'intérieur même de l'enseignement public. Je ne fais pas partie, non plus, des 82 % de parents qui trouvent le système actuel tout à fait satisfaisant.
Observant les évolutions de ces quinze dernières années, j'en suis venu à considérer la concurrence qui existe aujourd'hui entre tous les établissements, privés et publics, comme mortifère pour l'avenir de notre démocratie. J'en suis venu à considérer le choix de l'école par les parents comme un danger majeur pour la cohésion de notre société.
Aussi puis-je m'autoriser à dire que nous sommes, aujourd'hui, devant un choix décisif : nationaliser l'enseignement privé ou privatiser l'enseignement public. »
P.M.
Il serait donc particulièrement inconvenant pour moi de jeter la pierre à ceux et celles qui font de même aujourd'hui.
Pourtant, je ne fais pas partie des 57 % de parents qui, en septembre 2004, souhaitaient la suppression des secteurs scolaires afin de disposer de la plus totale liberté de choix de l'école à l'intérieur même de l'enseignement public. Je ne fais pas partie, non plus, des 82 % de parents qui trouvent le système actuel tout à fait satisfaisant.
Observant les évolutions de ces quinze dernières années, j'en suis venu à considérer la concurrence qui existe aujourd'hui entre tous les établissements, privés et publics, comme mortifère pour l'avenir de notre démocratie. J'en suis venu à considérer le choix de l'école par les parents comme un danger majeur pour la cohésion de notre société.
Aussi puis-je m'autoriser à dire que nous sommes, aujourd'hui, devant un choix décisif : nationaliser l'enseignement privé ou privatiser l'enseignement public. »
P.M.
S'identifier pour envoyer des commentaires.
Autres contributions de...
-
Les pratiques audiovisuelles, réflexions sur des questions d'éducation, de culture et de consommation de masseLaurent TrémelÉd. d'un Autre genre
-
Grandir en humanité, Libres propos sur l'école et l'éducationPhilippe Meirieu, Abdennour BidarAutrement
-
L'école dans et avec la nature, La révolution pédagogique du xxie sièclePhilippe MeirieuÉditions Sociales Françaises – ESF
-
Dessine-moi un avenir, Plaidoyer pour faire entrer le xxie siècle dans l'écoleNathalie LavilleActes Sud