- EAN13
- 9782859395117
- ISBN
- 978-2-85939-511-7
- Éditeur
- Presses Universitaires du Septentrion
- Date de publication
- 1996
- Collection
- Opuscules
- Nombre de pages
- 392
- Dimensions
- 20 x 16 x 2,7 cm
- Poids
- 525 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 193
Critique et herméneutique dans le premier romantisme allemand
Textes de F. Schlegel, F. Schleiermacher, F. Ast, A.W. Schlegel, A.F. Bernhardi, W. Dilthey n° 10
Traduit par Denis Thouard
Presses Universitaires du Septentrion
Opuscules
Autre version disponible
Dans la pratique philologique, la critique, qui établit l’authenticité du
texte et l’herméneutique, qui dégage le sens, sont deux opérations solidaires.
Ce modèle s’est vu élevé à la réflexion, dès la fin du XVIIIe siècle en
Allemagne, par les auteurs de la génération romantique, Friedrich Schlegel,
Schleiermacher et Ast. Le projet de réunir « philologie et philosophie »
résume leur tentative, originale par rapport aux philosophies post-kantiennes.
Car ce auteurs cherchent à penser l’antinomie entre la critique et
l’herméneutique, la mise à distance dans le jugement et l’expérience d’une
appartenance première. Suivant des perspectives distinctes, ils ont conçu une
théorie philosophique de l’interprétation, depuis le cadre d’une encyclopédie
philologique.Mais cette théorie ne s’est pas préparée à l’écart de tout
exercice. Depuis la pratique philologique jusqu’à l’invention d’un nouvel art
de la critique littéraire propre au premier romantisme d’Iéna, il s’agit
toujours de l’autoréfléxion d’un pratique interprétative, de l’effort fourni
pour énoncer les fondements et la portée.Le choix des textes retenues vise à
mettre en évidence cette double perspective, en reconstituant ainsi l’arc
allant du jugement critique singulier (sur la Lucinde ou le Philoctète) à la
recomposition du sens de grands ensembles textuels (Boccace ou Lessing) et
menant à la proposition d’une théorie cohérente.Entre le jugement critique et
la relation herméneutique partant de la reconnaissance de l’histoire du sens,
c’est le projet d’une encyclopédie des sciences de l’esprit qui cherche ici
ses fondements théoriques.
texte et l’herméneutique, qui dégage le sens, sont deux opérations solidaires.
Ce modèle s’est vu élevé à la réflexion, dès la fin du XVIIIe siècle en
Allemagne, par les auteurs de la génération romantique, Friedrich Schlegel,
Schleiermacher et Ast. Le projet de réunir « philologie et philosophie »
résume leur tentative, originale par rapport aux philosophies post-kantiennes.
Car ce auteurs cherchent à penser l’antinomie entre la critique et
l’herméneutique, la mise à distance dans le jugement et l’expérience d’une
appartenance première. Suivant des perspectives distinctes, ils ont conçu une
théorie philosophique de l’interprétation, depuis le cadre d’une encyclopédie
philologique.Mais cette théorie ne s’est pas préparée à l’écart de tout
exercice. Depuis la pratique philologique jusqu’à l’invention d’un nouvel art
de la critique littéraire propre au premier romantisme d’Iéna, il s’agit
toujours de l’autoréfléxion d’un pratique interprétative, de l’effort fourni
pour énoncer les fondements et la portée.Le choix des textes retenues vise à
mettre en évidence cette double perspective, en reconstituant ainsi l’arc
allant du jugement critique singulier (sur la Lucinde ou le Philoctète) à la
recomposition du sens de grands ensembles textuels (Boccace ou Lessing) et
menant à la proposition d’une théorie cohérente.Entre le jugement critique et
la relation herméneutique partant de la reconnaissance de l’histoire du sens,
c’est le projet d’une encyclopédie des sciences de l’esprit qui cherche ici
ses fondements théoriques.
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