- EAN13
- 9782859443818
- ISBN
- 978-2-85944-381-8
- Éditeur
- Publications de la Sorbonne
- Date de publication
- 09/11/1999
- Collection
- Histoire ancienne et médiévale (57)
- Nombre de pages
- 310
- Dimensions
- 24 x 16 x 1,8 cm
- Poids
- 552 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 352.209
Les serviteurs de l'État au Moyen Âge
XXIXe Congrès de la SHMES (Pau, mai 1998)
De Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public, Congrès
Publications de la Sorbonne
Histoire ancienne et médiévale
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Vendu par Librairie S.P.Rance
- Description
- PARIS, Publications de la Sorbonne - 1999 - In-8, 24 x 15,8 x 2 cm - broché - couverture illustrée - 308 pages - Comme neuf - Envoi rapide et soigné
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Les serviteurs de l'État existent-ils au Moyen Âge ? Cette question, qui se situe au c-->-->-->-->--> œur des travaux du XXIXe congrès de la Société des historiens de l'Enseignement supérieur public, réuni à l'université de Pau en mai 1998, renvoie à la lente genèse de l'État dans laquelle le poids des hommes s'est révélé essentiel.
De ces serviteurs, au premier rang desquels les clercs se sont longtemps tenus, - du moins dans l'Occident chrétien -, compétence et fidélité étaient requises en priorité. L'office, accordé par le prince, était soumis à des rituels d'échanges complexes, dans lesquels la question des gages était finalement secondaire, même s'il se présentait aussi comme un choix volontaire et non désintéressé. L'office était de même l'objet de stratégies prenant en compte la naissance, les alliances, les hiérarchies sociales. Les serviteurs de l'État se sont constitués progressivement en un corps social solidaire, complice et d'une stabilité remarquable, qui a largement contribué à la naissance d'un des moteurs fondamentaux de l'État moderne, la fonction publique.
De ces serviteurs, au premier rang desquels les clercs se sont longtemps tenus, - du moins dans l'Occident chrétien -, compétence et fidélité étaient requises en priorité. L'office, accordé par le prince, était soumis à des rituels d'échanges complexes, dans lesquels la question des gages était finalement secondaire, même s'il se présentait aussi comme un choix volontaire et non désintéressé. L'office était de même l'objet de stratégies prenant en compte la naissance, les alliances, les hiérarchies sociales. Les serviteurs de l'État se sont constitués progressivement en un corps social solidaire, complice et d'une stabilité remarquable, qui a largement contribué à la naissance d'un des moteurs fondamentaux de l'État moderne, la fonction publique.
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