Un hiver à New York
EAN13
9782290324448
ISBN
978-2-290-32444-8
Éditeur
J'ai Lu
Date de publication
Collection
Documents
Nombre de pages
224
Dimensions
17,8 x 11 x 1,4 cm
Poids
114 g
Langue
français
Langue d'origine
anglais
Code dewey
364.177

Un hiver à New York

De

Traduit par

J'ai Lu

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  • Vendu par Démons et merveilles
    État de l'exemplaire
    french édition - Quelques marques plis de lecture et/ou de stockage mais du reste en bon état. Envoi rapide et soigné dans enveloppe à bulles depuis France
    Format
    poche. 2004. broche. 222 pages. "Tel l'Homme invisible d'Ellison nous avions disparu dans cette partie du paysage qui refusait de soutenir le rêve américain." Ainsi Lee Stringer ancien sans-abri qui raconte sa lente descente aux enfers de la rue et de la drogue qualifie-t-il ceux qui un jour ont abandonné un mode de vie normatif pour tomber dans l'illusoire liberté d'une existence sans attaches ni contraintes. Le réconfort qui lui permet de lutter contre le froid hivernal (le titre original était Grand Central Winter) et l'indifférence des autres Lee Stringer le cherche pendant douze ans dans sa pipe à crack substance dont il abuse avec l'alcool afin de noyer son désespoir. Sans se livrer aux exactions qui tentent nombre de ses semblables Stringer gagne honnêtement sa vie en vendant les boîtes et canettes vides de sodas qui traînent ça et là. Jusqu'à ce qu'une réforme sociale l'amène à vendre dans les rues de New York personnage à part entière ici des exemplaires du journal Street News (dont il deviendra ensuite le rédacteur en chef).Implacables violentes et ironiques à la fois ? un mélange a priori explosif ? les pages hallucinées de ce récit ressortissent d'un constat effrayant : tout un chacun peut un jour démissionner de lui-même abdiquer de la société et se retrouver à l'image de Lee Stringer en quête d'un peu de chaleur et d'argent. De galère en déprime d'humiliations en aliénations multiples Un hiver à New York n'est pourtant pas le texte d'un désespéré : celui plutôt d'un homme au parcours aussi noir que sa peau et qui trouvera la rédemption dans l'écriture. À force de vendre les récits des autres Stringer aura en effet la bonne idée d'utiliser le crayon avec lequel il bourra le crack dans sa pipe pour? écrire sur sa condition ! Journal intime observation sociologique et miroir autobiographique en même temps ces confessions d'un drogué des années quatre-vingt-cinq n'épargnent ni l'American way of life ni les rudes codes de la vie des rues. Le principal défaut des drogués note-t-il in fine c'est "leur incapacité à affronter un monde qui refuse de se plier à l'image d'ordre et de perfection à laquelle nous aspirons tous au fond. Pour un drogué c'est l'Eden ou rien." Un absolu qui ne laisse pas de faire les pires ravages aujourd'hui encore. Frédéric Grolleau
    3.99 (Occasion)
Un hiver à New York

New York, 1985. Terré dans un recoin sombre de la gare de Grand Central, un Noir sans abri s'aide d'un crayon pour bourrer sa pipe de crack. Sa seule raison de vivre : trouver chaque jour de quoi se payer sa dose de drogue et une planque pour survivre.

Soudain, il a l'idée lumineuse d'utiliser ce crayon pour écrire sur de vieux papiers des bribes de sa vie : comment ce brillant graphiste, propriétaire de son appartement et de sa société, est-il devenu un drogué en marge de la société ?

Repéré grâce à son style ironique et incisif, il est publié par Street News, un journal de la rue dont il est rapidement promu rédacteur en chef. Désormais accro à l'écriture, il fait de sa propre histoire un vibrant hommage à tous les drogués, alcooliques, prostitués, paumés qui ont été son univers lors de sa descente dans l'enfer de la drogue.
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