Méditations cartésiennes
De Merab Mamardachvili
Traduit par Tanya Page, Luba Jurgenson
Préface de Annie Epelboin, Jean-Pierre Faye
Actes Sud
Solin
C'est à un philosophe géorgien, Merab Mamardachvili, qu'on devra sans doute le renouvellement de l'approche du philosophe français par excellence : Descartes.
Evénement dans la pensée, cette lecture de l'oeuvre de Descartes relève d'une démarche libre et inventive, soucieuse de démystifier la légende de la clarté cartésienne, légende à laquelle Merab Mamardachvili préfère substituer une élucidation de l'énigme Descartes — ce "mystère en pleine lumière".
Déjouant, dans les années quatre-vingt, le carcan d'une idéologie d'Etat en vigueur au moment où se tiennent les séminaires dont est issu l'ouvrage, ces «Méditations cartésiennes» parviennent à se dégager des rituels philosophiques — ceux que Descartes lui-même récusait au passage comme la langue de "l'Ecole".
A l'heure du "grand retour de la philosophie", il importe de découvrir la pensée anticonformiste et rigoureuse d'un Merab Mamardachvili qui devait permettre à toute une génération de "philosopher" loin d'un marxisme-léninisme sclérosé, afin de mieux rencontrer ce connaissant libre et sans cesse renaissant : un Descartes "sans le cartésianisme".
Evénement dans la pensée, cette lecture de l'oeuvre de Descartes relève d'une démarche libre et inventive, soucieuse de démystifier la légende de la clarté cartésienne, légende à laquelle Merab Mamardachvili préfère substituer une élucidation de l'énigme Descartes — ce "mystère en pleine lumière".
Déjouant, dans les années quatre-vingt, le carcan d'une idéologie d'Etat en vigueur au moment où se tiennent les séminaires dont est issu l'ouvrage, ces «Méditations cartésiennes» parviennent à se dégager des rituels philosophiques — ceux que Descartes lui-même récusait au passage comme la langue de "l'Ecole".
A l'heure du "grand retour de la philosophie", il importe de découvrir la pensée anticonformiste et rigoureuse d'un Merab Mamardachvili qui devait permettre à toute une génération de "philosopher" loin d'un marxisme-léninisme sclérosé, afin de mieux rencontrer ce connaissant libre et sans cesse renaissant : un Descartes "sans le cartésianisme".
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