Les larmes d'Isis, 3, La vengeance d'Horus
EAN13
9782841878468
ISBN
978-2-84187-846-8
Éditeur
Archipel
Date de publication
Collection
Roman français (3)
Séries
Les larmes d'Isis (3)
Nombre de pages
326
Dimensions
10 x 10 x 2 cm
Poids
490 g
Langue
français
Code dewey
843
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eISBN 978-2-8098-1203-9

Copyright © L'Archipel, 2007.

1

Khéty marche dans le désert, un désert de pierre, un désert minéral. Il n'avance que lentement, mais il ne ressent aucune fatigue. Tout au contraire, il se sent léger, comme s'il ne possédait pas de corps, comme si seul continuait de vivre son kâ, ce double, cette autre âme propre à chaque être humain et qui épouse la forme du corps. Et, soudain, il fait de si grandes enjambées qu'il lui semble voler à chaque pas. Il aperçoit au loin un bouquet d'arbres qui paraît danser. Il connaît bien ce phénomène, dont il ne sait s'il est provoqué par quelque divinité ou par l'un de ces démons qui hantent ces lieux, ou même par Ha, le dieu mystérieux qui règne sur tous les déserts qui bornent la vallée du Nil. Il lui semble que ces arbres, peut-être des palmiers, ne sont qu'une illusion et que, lorsqu'il croira les atteindre, ils s'éloigneront aussitôt, toujours plus loin, alors que, selon une apparence trompeuse, ils paraissaient se rapprocher.

Il se pense l'objet d'une illusion créée par le dieu mauvais Seth le Rouge, maître des déserts. Car les palmiers qui annonçaient une oasis se sont soudainement estompés et Khéty ne voit plus qu'un petit arbre, un sycomore qui lui rappelle ceux de son enfance, souvent aperçus aux lisières du désert occidental. D'ailleurs, c'est bien dans ce désert qu'il progresse. N'est-il pas parti vers le Bel Occident, l'Amentit où vivent les heureux défunts ? Ne va-t-il pas y chercher celle qui réside toujours au fond de son cœur, Iset, l'amour de sa jeunesse ?

Voilà que, tout à coup, une femme apparaît devant lui, comme si elle surgissait du sycomore ou de derrière le tronc de l'arbre qui la dissimulait. Il croit reconnaître Iset elle-même ! Mais elle ouvre la bouche, elle lui parle. Elle lui dit qu'en vérité elle est Isis, la dame du sycomore, et elle lui rappelle que son Iset n'est pas morte, l'aurait-il oublié ? Pourquoi donc aller la chercher dans le pays où vivent les âmes des morts justifiés ?

Il se pose la question : oui, pourquoi donc aller vers le couchant ? N'est-ce pas parce qu'un jour, il y a bien longtemps de cela – mais il se le rappelle encore –, il a dit à sa sœur Noubhetépi qu'il prendrait les chemins du désert occidental, qu'il marcherait sans s'arrêter jusqu' à ce qu'il parvienne dans les Champs des Guérets, où vivent dans le bonheur, éternellement, les morts ? Et pour cela il irait jusqu'au pays des Téhénou à la longue chevelure sombre, et chez les Temhou aux cheveux clairs, et il poursuivrait sa route encore par-delà ces lointaines terres, jusqu'à ce qu'il parvienne dans les Champs des Guérets. S'il n'avait pas oublié cette journée où il avait déclaré vouloir emprunter ces chemins de l'autre monde, lorsqu'il serait devenu un homme et qu'il aurait coupé la tresse de l'enfance, n'est-ce pas parce que c'est ce même jour qu'il avait rencontré Iset, dans les fourrés de papyrus et de roseaux du grand lac du Sud ?

La déesse qui vient de lui apparaître pour lui rappeler que son Iset respire encore sous l'œil de Rê s'est estompée, elle a disparu à ses regards, et aussi le petit sycomore qui devait être sa résidence. À la place s'ouvre devant lui un véritable jardin rempli d'arbres aux essences variées, mais qu'il ne cherche pas à distinguer, à nommer, et de fleurs aux vives couleurs. Il se demande pour quelle raison il a cru se trouver aux portes de l'Amentit, alors qu'il se rendait dans le lointain jardin du Couchant, dans cet endroit qu'on lui a dit s'appeler le Jardin des Hespérides. Il se souvient que vivent dans ce lieu enchanté de belles jeunes femmes, filles d'un dieu appelé Atlas, seigneur des montagnes du Couchant. Il se rappelle avoir entendu qu'au cœur du jardin se trouve un arbre qui porte des fruits d'or. Ces fruits divins, dont il paraît qu'ils ressemblent à des pommes, ont été offerts par la déesse de la Terre à une déité lointaine, lors de ses noces avec le dieu du ciel. L'approche de cet arbre est défendue par un serpent car ces fruits magiques appartiennent aux dieux. Mais lui, Khéty, le seigneur des serpents, qu'a-t-il à redouter d'un serpent ?

Il perçoit soudain des chants, accompagnés d'un air de flûte qui semble s'enlacer autour des paroles portées par ces voix harmonieuses. Ces voix féminines ne peuvent être que celles des Hespérides, tan...
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