La lutte des parties dans l'organisme, Contribution pour un perfectionnement de la théorie de la finalité mécanique
EAN13
9782919694334
ISBN
978-2-919694-33-4
Éditeur
Editions Matériologiques
Date de publication
Nombre de pages
211
Dimensions
24 x 17 cm
Poids
400 g
Langue
français
Langue d'origine
allemand

La lutte des parties dans l'organisme

Contribution pour un perfectionnement de la théorie de la finalité mécanique

De ,

Editions Matériologiques

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En 1881, le grand embryologiste allemand Wilhelm Roux publie cet essai dont la densité et l’originalité ne cessent, encore aujourd’hui, d’étonner.Inspiré par les idées de Charles Darwin, il cherche à en prolonger la portée en imaginant l’organisme comme un territoire où des formes variables de sélection naturelle opèrent sur toutes les entités, de la cellule à l’organe. Comment ces dynamiques opèreraient-elles ? Seraient-elles de même nature ? Pourraient-elles intéragir ? Bien plus qu’un jeu de l’esprit, c’est à une exploration subtile que le lecteur est convié, dans les méandres d’une pensée foisonnante, qui se déploie dans une filiation parfois rebelle vis à vis de l’auteur de l’Origine des espèces. Ce dernier n’en déclara pas moins que c’était « un des livres les plus importants […] sur l’évolution » qu’il lui avait été donné de lire.Bien que méconnu, cet ouvrage marqua néanmoins profondément ses lecteurs les plus illustres. Friedrich Nietzsche, notamment, y puisa la source de son engouement pour la biologie, et les fondements de certains de ses concepts majeurs : Wilhelm Roux se trouve ainsi être le passeur entre deux des plus grands penseurs de l’ère moderne. Et par une pirouette de l’Histoire, certaines hypothèses de ce livre, longtemps tenues pour obsolètes, se révèlent au contraire visionnaires, au regard de travaux récents qui réévaluent considérablement la place du hasard dans le fonctionnement des cellules et des organismes.Première traduction en français de cette échappée solitaire de la pensée biologique, ce texte est précédé d’une préface qui développe de manière critique cette postérité inattendue.
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