Hiver

Mons Kallentoft

Serpent à Plumes

  • Conseillé par
    23 juillet 2010

    C'est avec plaisir que j'avais lu Été et j'ai retrouvé avec tout autant de plaisir les personnages et le style de Mons Kallentoft.

    Certes, l'histoire est très classique et manque d'originalité mais elle est très agréable à lire. Ici, pas de rythme effréné et de rebondissements car il s'agit plutôt d'une histoire qui suit son bonhomme de chemin, sans se presser, mais qui fait vrai. Ce sentiment est renforcé par Malin Fors, le personnage principal, que l'on suit aussi bien dans sa vie professionnelle que personnelle. C'est une enquêtrice brillante, perspicace, fine psychologue qui n'hésite pas à se mettre en danger pour parvenir à ses fins.
    Une petite originalité toutefois que l'on retrouve aussi dans Été, l'auteur fait parler le mort qui intervient tout au long du roman.
    J'ai bien apprécié Hiver et j'espère que la suite ne tardera pas à paraître en France.


  • Conseillé par
    22 juillet 2010

    Mardi 31 janvier, 7 h 22. Il fait encore nuit à Ôstergôtland. Cet hiver est l'un des plus froids que l'on ait connus en Suède. Ce matin-là, Malin Fors et ses collègues de la criminelle découvrent un cadavre, nu et gelé, pendu à une branche d'arbre.

    Mais comment diable cet homme a-t-il atterri ici ? Meurtre ? Suicide ? Et d'où viennent ces étranges blessures qui recouvrent son corps ?

    D'indice en indice, de nouveaux personnages apparaissent : les trois frères d'une certaine Maria, suspectés de viol ; Joakim et Markus, deux adolescents pas très nets ; Valkyria et Rickard Skoglôf, deux marginaux adeptes de cultes vikings.

    Les policiers sont perplexes, et notament la chargée d'enquête Malin Fors dont la fille de 14 ans commence à s'émanciper.

    Mon avis :

    je ne suis pas rentrée dans la narration, tant pis pour moi.

    Certe, c'est un bon polar scandinave sans course-poursuite et avec des suspects à la pelle, mais j'ai trouvé la narration vraiment trop longue.

    De plus, je m'attendais à ce que les parents du petit copain soient eux aussi des méchants, mais non, tout est bien lisse, un peu trop.

    Seul le mobile du crime était intéressant.

    Et puis un bon hiver suédois sans description du froid comme sait le faire Indridason, j'ai trouvé qu'il manquait quelque chose.

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